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 Le pensionnat Jigoku

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megamomo
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MessageSujet: Pensionnat Jigoku : chapitre 5 (partie 3)   Le pensionnat Jigoku - Page 2 I_icon_minitimeLun 17 Aoû - 22:51

J’avais dit « au revoir » à tout de monde. Megumu, Yoshizawa-senpai, Yoshiki-kun … et puis Tekemoto … je n’allais peut être plus jamais le revoir. J’avais toujours dit que ça ne me faisait rien d’être seul mais, bizarrement, maintenant, j’avais l’impression qu’être seul était plus douloureux que d’être accusé à tord de meurtre … Tekemoto Akira … il allait tellement me manquer … Ma valise dans la main, je sentais les larmes commencer à couler sur mes joues … je m’étais pourtant promis de les retenir, mais les adieux, ça n’avait jamais été tellement mon fort. Maintenant, quand j’allais me lever, je n’aurais plus personne qui me dirait « bonjour Mako ! T’as bien dormis ? » … non, j’aurais seulement mon père et mon horrible belle-mère me disant que j’ai encore dormis trop longtemps et qu’on a perdu du temps, que je devrais déjà être au travail … que des choses que j’aurais préféré ne pas entendre et que des parents normaux ne disent pas à leur enfant lorsqu’il se lève le matin, à six heures trente. Mais en même temps, ma belle-mère ne faisait pas vraiment parti de mes parents … elle ne s’occupait même pas de moi, j’aurais été un courant d’air qu’elle m’aurait probablement plus remarqué. Elle ne m’aimait pas et elle n’était même pas ma belle-mère. Je l’appelais comme ça parce que mon père me l’avait demandé mais elle était juste « la femme de mon père ». C’était le problème avec ce problème d’enfant illégitime … je n’avais jamais su comment je devais l’appeler … et finalement, je m’étais rendu compte que le plus simple était de ne pas l’appeler du tout.
Le plan de Megumu était beaucoup plus simple que je l’avais pensé lorsqu’il avait dit qu’il savait comment piéger le tueur … nous avions, tout d’abord, profité du fait que mon train soit nocturne. L’assassin n’aurait probablement pas agit en plein jour. En effet, son but n’était pas que l’on retrouve mon corps. Si il avait vraiment l’intention de me tuer, alors il devait le faire de façon à ce que l’on pense que j’étais bien parti et que je m’étais enfui. Cela prouverait alors que je suis bel et bien le coupable, et il serait tranquille. Ce qui n’était pas vraiment mon cas à ce moment là. J’avais accepté facilement de jouer l’appât, mais maintenant que j’étais en train de le faire, je me sentais beaucoup moins sur de moi. J’étais bien conscient qu’il y avait plus d’une chance sur deux que je me fasse tuer … Il faut dire que tout le plan de Megumu reposait sur le fait que l’assassin essayerait de me tuer comme il l’avait fait pour les premières victimes mais que, dans le noir, il louperait sa cible … Hors, si il était vraiment bon tireur je ne pensais pas qu’il aurait tellement de problème pour m’atteindre, même sans la moindre lumière. Dans certains endroits, on nous apprenait à nous battre avec un bandeau sur les yeux en nous disant « ressent ton adversaire » … bah, pour ce qui était de ressentir, je n’étais pas particulièrement doué et j’avais pris pas mal de coups durant ces exercices.
Un bruit fendit l’air (gné ? J’écris n’importe quoi moi, décidément) et je sentis une douleur sous mon œil droit. Je passai alors ma main sur la plaie pour me rendre compte que du sang avait commencé à couler … j’avais bien fahi y rester ! J’avais de la chance que mon adversaire ne soit pas plus doué que moi pour « ressentir » ! Sinon, je ne m’en serais probablement pas tiré à si bon compte ! D’ailleurs, le tueur semblait bien décidé à terminer ce qu’il avait commencé ! Je senti une autre douleur, plus vive cette fois, à l’épaule gauche et je mis quelques secondes à me rendre compte que mon assaillant était juste devant moi, avec un couteau … et bien … je n’avais plus qu’à réviser mes cours d’art martiaux et faire ce que Megumu m’avait demandé ! Abandonnant ma valise sur place, je frappa mon adversaire à la jambe et m’enfuit vers le lycée ! Une fois arrivé sur le campus, après m’être assuré que j’étais bien suivit, je me couvris les yeux et une lumière m’éblouis. Autour de nous, la police, Megumu, Yoshizawa-senpai et Tekemoto … derrière moi, un couteau à la main, il y avait …

- Yoshiki-kun ?! C’est toi qui m’as fait ça ?!

J’étais tellement surpris que je ne fis même plus attention au liquide rouge qui commençait à tâcher la chemise blanche de mon uniforme. Je ne pouvais pas croire que Yoshiki était le coupable ! Il était mon ami pourtant ! On avait passé du temps ensemble, il n’avait pas l’air de me détester à ce point !

- Et oui … Yoshiki … affirma Megumu en le désarmant. Nous sommes désolés de ne pas te l’avoir dit ce matin Makoto, mais nous pensions que tu ne nous croirais jamais si on te disait que s’était lui …
- Mais … on était … amis, non ? Murmurais je d’une voix à peine audible, plus pour moi que pour les autres.
- Amis ? Nous ? S’esclaffa Megumu en me fixant. Tu es décidément trop naïf Mimomiya ! Ce n’est pas parce qu’une personne te parle gentiment et reste près de toi qu’elle est ton ami. Je connais Akira depuis plus longtemps que toi ! Tu n’avais pas le droit de me le prendre !
- Yoshiki a dit beaucoup de mal de Mitsushiro Miyuki lorsqu’elle a frappé Akira …
- Mais … tu m’as défendu ! Lorsque l’on m’a accusé … C’est toi qui as dit que je ne pouvais pas être le coupable !
- Tu ne comprends pas Mimomiya ?! S’écria Yoshiki. Depuis le début je te mens ! J’avais besoin que tu penses que je te protégeais, que j’étais ton ami … comme ça, je me rapprochais de toi et je pouvais mieux te faire tomber !
- J’ai commencé à douter de Yoshiki lorsque l’on a retrouvé la lampe … hormis Makoto, Yoshiki était la seule personne qui pouvait avoir accès à la lampe de Makoto … Qui la lui avait prêté à son arrivé, Yoshiki en ayant eu besoin de retrouver son cahier de math en pleine nuit, alors que le lycée était plongé dans le noir ! De plus, il m’est soudain revenu que Yoshiki venait, comme Makoto, d’une famille très traditionnelle, et ou les art martiaux sont enseignés … il sait donc se servir d’un arc !

Je n’entendis rien au reste des explications de Megumu … la seule chose que j’étais en mesure d’entendre, s’était le bourdonnement qui se faisait de plus en plus fort dans mes oreilles. Je n’arrivais pas à croire que Yoshiki ait pu me trahir de cette façon … Si il aimait vraiment Akira … n’aurait il pas été plus simple de le lui dire ?

Vent Fin du chap Vent


Dernière édition par megamomo le Lun 17 Aoû - 22:55, édité 1 fois
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MessageSujet: Epilogue   Le pensionnat Jigoku - Page 2 I_icon_minitimeLun 17 Aoû - 22:54

Epilogue : Retrouvaille !

Cher Makoto,

Et bien voilà … c’est la dernière lettre que je t’envoie car nous avons enfin réussi à convaincre mon père de te reprendre dans l’école. Je pense que ça fera aussi plaisir à Mimomiya-san de ne plus t’avoir dans les pattes jusqu’à la fin de tes études et puis … on pourrait même en profiter pour que tu coupes complètement les ponts avec lui. De toute façon, depuis la naissance de ton petit frère (Kazushi, c’est bien ça ?), il ne doit plus tellement s’occuper de toi alors si tu disparais, il n’en fera probablement pas tout un drame … après tout, il a trouvé son héritier et tu es libéré de toute cette histoire … c’est génial non ? Alors voilà … tu n’auras qu’à me répondre quand tu arriveras mais ça merveilleux si tu venais habiter avec moi après le lycée … Parce que, depuis ton départ, mes sentiments pour toi n’ont pas changé … tu restes Makoto-kun, la première personne que j’ai vraiment aimé … Mais bon … toutes ces gentilles paroles ne sont pas désintéressées et je te les dis pour que tu restes avec moi, je dois bien l’avouer.
Ici, tout le monde attend ton retour avec impatience, même ceux qui étaient persuadés que tu avais tué toutes ces filles … Ah … comment va ton épaule ? Le médecin que tu étais allé voir ici a dit que tu garderais une cicatrice … j’espère qu’il s’est trompé mais, rassure toi … même si tu gardes un marque à vie, tu seras toujours aussi beau ! Et la cicatrice sur ton visage ? Elle devrait disparaître avant la fin du mois non ? C’est génial quand même ! Tu as un visage tellement beau ! Toute l’école est d’accore avec moi sur ce point, d’ailleurs, beaucoup de filles sont jalouses de moi tu sais ? Tu vas voir en arrivant ! Le nombre de tes admiratrices n’a probablement jamais été aussi élevé !
Oh … Ne dis pas que je te l’ai dit mais Shûichi a décidé de te faire une fête surprise pour ton arrivé … mais bon, le connaissant, ça va être une fête vraiment dingue et si tu n’es pas au courant, tu pourrais bien faire un arrêt cardiaque … il est comme ça après tout … Ah ! Et il me demande aussi de te dire qu’il veut que tu l’appels par son prénom maintenant … Tu n’imagines pas comment j’ai dû plaider ta cause ! Il voulait « Shû-nii » au début, et même après que je lui ai dit que s’était ridicule, il voulait toujours autant que tu l’appels Shû-nii … Enfin bon … Megumu est toujours aussi froid avec lui alors il a besoin d’un petit frère pour lui remonter le morale … c’est normal.
Je vais arrêter ma lettre ici, il ne me reste plus qu’à te souhaiter un bon retour
parmi nous et de vite te revoir.

Je t’aime de tout mon cœur,

Akira.

Je
repliais la lettre afin de la remettre dans son enveloppe en entendant le nom de mon arrêt. Sur le quai, tout le monde m’attendait et Akira avait un grand bouquet de fleurs … des Iris, mes préférés … J’étais de retour au pensionnat Jigoku et cette fois, rien ni personne ne me ferait le quitter !

O___O END O___O
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