Du jamais vu: Le rpg des membres de W.I.T.C.H-Girl!

Bonjour, alors, d'après le titre, vous savez déjà qu'il s'agit d'un rpg ou d'un jeu de rôle des membres de W.I.T.C.H-Girl et bien sûr, ça parle sur les W.I.T.C.H!
Allez, je commence!
.........................................................................................................
Irma se tenait devant la porte d'entrée du collège, elle avait un regard mélancolique, c'était sûrement en rapport avec l'interrogation d'histoire.Géo qu'elle allait passer. Soudain la cloche sonna, il était temps d'affronter l'impossible. Irma respira un bon coup, tout à coup, Hay Lin vint à venir et posa sa main sur l'épaule d'Irma et c'est à partir de là que commença le dialogue...
Irma: Ah! Tu m'as fait peur!
Hay Lin: Whâou! Tu n'oses pas encore franchir les marches du savoir?...
Irma: Arrête de te moquer! On voit bien que toi, tu n'as pas passé la soirée d'hier à regarder la série "Avec du culot!" jusqu'à minuit en mangeant un tas de biscuits, de glaces, de pop-corn et de limonade!!!!
Hay Lin: Je rêve! Tu n'as rien révisé!?...
Irma: A quoi bon! En histoire.Géo, je frôle le zéro pointé...
Hay Lin: Ce n'est pas parce que tu es médiocre en cette matière qu'il ne faut pas lui prêter d'attention particulière!...
A ce moment-là, Cornelia, Taranee et Will arrivèrent.
Cornelia: Vous attendez quoi pour rentrer?
Hay Lin: Oh, ce n'est pas moi, c'est Irma qui...
Soudain, Irma donne un coup de pied à Hay Lin.
Will: Irma qui..?
Irma: Oh, ce n'est rien...
Taranee: Tant mieux. Parce que moi à la maison, ça ne va pas très fort...
Will: Pardon?
Nos amies entrèrent donc dans le collège et attendèrent que Taranee leur annonce une bien triste nouvelle.
.........................................................................................................
A vous de suivre...

Ok, ok =))) Petite rédaction improvisée.

Les cinq amies s'assirent sur un muret de pierre. Will posa son sac et en sortit une barre chocolatée. Elle la tendit à Taranee :
- Tu en veux ? Crois-moi, le chocolat, c'est bon pour le moral.
- Non merci, c'est gentil. Mais si je mange, là, je te vomis dessus, fit Taranee avec tristesse.
La petite rousse fit une moue dégoûtée qu'elle s'efforça de cacher. Hay Lin prit le relais. Elle posa sa main sur l'épaule de son amie et lui dit doucement :
- Alors ? Dis-nous ce qui ne va pas... On est là pour t'aider.
Les autres renchérirent avec des sourires mi-figues mi-raisins.
- C'est compliqué comme histoire. Je ne veux pas vous ennuyer.
Cornélia passa une main parfaitement manucurée dans ses cheveux blonds dorés.
- Tu ne nous ennuies pas, ché-rie. Je te demanderais juste d'aller un peu plus vite, je ne voudrais pas louper mon rendez-vous chez Jean-Louis David. Hi hi hi hi hi hi.
La blondasse rigola d'un rire jaune, qui ne collait pas du tout avec son physique. Elle gloussa une dernière fois puis croisa ses jambes d'un air satisfait. Irma lui lança un regard noir de reproches. Cornélia riposta avec une joie manifeste.
- Quoi ? Ce n'est pas ma faute si tu...
Elle s'interrompit en voyant une larme rouler sur la joue de Taranee. Hay Lin l'encouragea à parler et bientôt, dans un torrent de pleurs, la jeune fille raconta son histoire.
- C'était horrible ! Hier, j'ai vu ma vie défiler devant mes yeux. J'étais seule dans ma chambre, mais je n'arrivais pas à dormir. J'avais le pressentiment que quelque chose de grave allait arriver mais je ne voulais pas m'écouter. Toute ma famille roupillait et soudain...
Elle laissa sa phrase en suspens et se retourna à vitesse grand V, bouche bée. Ses quatre acolytes de service firent la même chose qu'elle et stupéfaites, sortirent leur portable et filmèrent sourire aux lèvres, un Uriah souriant de toutes ses dents, dansant le Lac des Cygnes en tutu fuschia, dans la cour du collège. Les cinq jeunes filles se mélèrent à la danse, et firent la ronde accompagnées de grotesques pandas volants. Soudain, Taranee fut propulsée à l'intérieur du cercle. Surprise, affolée, le coeur battant à tout rompre, regardant de tous les côtés en essayant de trouver une issue, mais en vain. Les filles allaient de plus en plus vite, et bientôt la brune ne vit plus que les têtes de ses amies, un sourire cruel accroché aux dents.
- Ta-ra-nee ! Ta-ra-nee ! Ta-ra-nee ! Ta-ra-nee !
- Non ! Non, ne m'emmenez pas ! Aidez-moi ! Non !
Taranee se protégea la tête avec ses mains, s'accroupissant par terre en espérant que tout cela s'arrête. Une minute passa, deux peut-être, et elle osa ouvrir un oeil apeuré. Will fit stopper la ronde, et s'approcha.
- As-tu peur, Ta-ra-nee ?
Elles changèrent soudain complètement de décor, se retrouvant dans un endroit sombre et lugubre. Taranee fit face au paysage, serrant son sac africain contre sa poitrine. Elle remit ses lunettes cassées en place, et esseya de deviner où elle se situait. Un vent glacial s'était levé et on ne voyait rien à plus de trois mètres, à cause d'un brouillard épais et gris. Elle devina les esquisses d'une croix chrétienne dans la brume et avança en tatonnant dans le vide. Son pied buta contre une masse rectangulaire reposant au sol. Elle avait mal. Elle sentit une très ancienne cicatrice se rouvrir, laissant s'échapper un mince filet de sang. La jeune fille sortit un briquet de sa poche et l'alluma. Une tombe. Elle marchait sur une tombe. Morte de peur, elle se recula et se heurta à un chêne branquebalant. Elle s'agenouilla et lut l'inscription sur le marbre du cercueil. La tombe avait été piétinée, aucune décoration ne l'ornait et une tache sombre goûtait d'une branche de la croix. Taranee s'approcha et écarquilla les yeux. Elle vit avec horreur que du c'était du sang qui s'écoulait lentement. Elle tomba nez à nez avec les inscription sur le cercueil.
- Taranee Cook... 1992-2006, murmura-t-elle dans la pénombre.
Elle avait mal. Elle avait peur.
- C'est impossible. C'est impossible, répéta-t-elle comme pour se convaincre que tout ceci n'était que fiction.
Elle se mit en position du foetus quand une main agrippa son épaule et la fit violemment tomber en arrière. La jeune fille essaya de se relever, couverte de boue, et glissa pour se retrouver une nouvelle fois par terre. Dans la pénombre, elle reconnut Irma.
- Irma ? C'est toi, fit-elle soulagée.
- Que fais-tu ici, Taranee ?
La jeune fille aida son amie à se relever. Elles n'étaient qu'à quelques centimètres l'une de l'autre.
- C'était horrible, Irma !
Ses pleurs redoublèrent et elle voulu se jeter dans ses bras. Irma l'attira vers elle et au dernier moment agrippa violemment son col de ses mains gantées et noires. Un sourire cruel de nouveau accroché à son visage, elle murmura à son oreille :
- Prête pour le grand saut, Ta-ra-nee ?
- Aaaaaaaaaaaaah !
La scène s'estompa dans une brume blanche. La jeune fille ouvrit brusquement les yeux, se redressant sur son lit, bouche ouverte.
- C'était... de loin... le plus effrayant cauchemar que j'ai jamais fait.
Le problème, c'était justement que ce n'était pas la première fois qu'elle rêvait de telles choses. La nuit dernière, elle s'était arrêté à la ronde démoniaque, et voilà que cela continuait. Elle se laissa tomber sur son oreiller, le coeur battant la chamade et paralysée par un frisson de peur. Un courant d'air frais circulait dans la petite chambre, faisant lever les rideaux au gré du vent. Dans l'obscurité, on distinguait encore les posters africains accrochés au mur. Elle se tourna lentement vers son réveil. Cinq heures quarante-sept du matin. Elle ne pouvait pas se rendormir. Elle ne le voulait pas. Alors, elle se leva doucement. Son pied recontra le parquet gelé et la ramena à la réalité. Elle se dirigea vers la porte laquée, marchant sur la pointe des pieds. Elle l'ouvrit doucement, et posa un pied dans le couloir noir. Elle marcha sur une substance visqueuse et molle, qui semblait filer vers le salon. Effectivement, Taranee distinguait une lumière jaune provenant de la pièce principale. Une ambiance étrange trônait dans la maison et le coeur de la jeune fille s'emballa de nouveau. Elle ferma les yeux et essaya de se résonner. Quand elle les rouvrit, elle avait toujours autant peur mais elle trouva le courage de continuer à avancer. Le salon était paisible, calme. Trop calme, peu-être. Une odeur intenable régnait dans la maison. De l'eau croupie ? Non. De la nourriture périmée ? Non. Elle s'assit sur une chaise, les mains à plat sur la table à manger et écarquilla les yeux, prête à hurler d'horreur. Le spectable qui s'offrait à elle ne pouvait pas être réel.

Voilà. Long, horrible, délirant, je me suis pas mal amusée XD